Généralités :

Au cœur des collines de l’Ouest couvertes de bananiers, de thé, de palmiers, Dschang est la préfecture du département de la Ménoua. La ville se situe à 1400 mètres d’altitude sur le versant sud-est des monts Bamboutos.

L’origine du nom serait une contraction du mot Tsah Tsang qui signifie « terre à palabres ».

Dschang est une ville historique découverte en 1895 par l’allemand Zingraft. La mission allemande s’y installe définitivement en 1903. La ville passera ensuite sous contrôle britannique, puis sous administration française jusqu’à l’indépendance du Cameroun en 1960. Située en altitude (1380 m) et bénéficiant d’un climat plus frais et moins humide, la ville est rapidement devenue un site recherché par les européens qui pouvaient ainsi récupérer des rigueurs du climat de Douala. C’est la raison de la création du centre climatique construit vers 1940 par la compagnie nantaise des chargeurs réunis. Hôtel d’une cinquantaine de chambres réparties dans 23 bungalows à l’écart de la ville et donc propice au calme et au repos, il a connu ses heures de gloires dans les années 60 avant de connaître un déclin lent mais régulier.

La ville de Dschang présente également d’autres centres d’intérêt :

- L’architecture traditionnelle de l’entrée principale du marché construit en 1916 par les français. On y retrouve de nombreux artisans qui exposent leurs art. La ferronnerie serait un des premiers métiers d’art à se pratiquer à Dschang, vous pouvez ainsi visiter l’atelier de Tato à N’Keuli. La vannerie est également très pratiquée, essentiellement par le centre artisanal des aveugles situé près de l’IRAD, mais également la poterie, la sculpture sur bois etc…

- Le musée

- La base nautique créée en 2005 en coopération avec la ville de Nantes. On peut y faire du pédalo, du kayak …

- Les chefferies traditionnelles de Foto, Bafou etc…

- La paroisse du Sacré-Cœur fondée en 1960 par la congrégation française des Pères Pallotins.

- Les chutes de Mamy Wata située à 24 km de Dschang près du village Apouh de la chefferie Fongo Tongo. Hautes de 82 m, elles méritent un détour si vous avez du temps devant vous. Attention, nous n’y sommes pas allé personnellement, les informations données pour y accéder doivent donc être confirmées.

- Les plantations de thé Djuittisa créées par les français en 1970 dans des fermes expérimentales.

La ville de Dschang possède également une singularité remarquable, c’est la première ville camerounaise a avoir ouvert un Office du Tourisme. Inauguré en juillet 1998, en collaboration avec la ville de Nantes (France), il permet aux touristes d’avoir les conseils pour visiter la ville et ses environs. Un pacte d’amitié entre Nantes et Dschang a en effet été signé le 30 septembre 2002. N’hésitez pas à y passer, vous y recevrez un accueil très chaleureux ou à consulter son site.

Dschang est également connue des étudiants pour son université agricole qui comprend la Faculté des sciences agricoles et d’agronomie (FASA). Cette université a ouvert ses portes en 1993, c’est l’institution la plus bilingue du Cameroun puisque les enseignements y sont dispensés indifféremment en français et en anglais.

Comment y accéder :

Avec la construction des routes nationales la reliant à Nkongsamba et à Bafoussam, l’accès à Dschang est devenu une visite sans histoire. Que l’on vienne de Douala ou de Yaoundé, il faut juste disposer de temps car il faut compter entre 4 et 6 heures de route. Pour ceux venant de Douala, vous passerez par la falaise de Foréké très impressionnante et qui constituait un véritable calvaire avant sa transformation en route moderne.

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