Région de l’Ouest – Curiosités

Ouest Cameroun

Merveilleusement dotée par la nature, la région de l’Ouest a souvent été comparée à l’Auvergne, en France. C’est une région vallonnée que traversent de belles rivières entrecoupées de chutes. L’Ouest présente une série de montagnes arrondies, héritages d’anciens volcans. Le climat ici est tempéré, et certaines localités telles que Dschang, station climatique, accusent des moyennes annuelles de température de 20° C. Pays de traditions et de culture, la région de l’Ouest se caractérise par la richesse de son artisanat aux nombreuses variétés d’expression : pipes, ustensiles en terre cuite, figurines et masques en cuivre, tabourets décorés de perles et par les danseurs bamilékés aux costumes pittoresques. Foumban est le siège de l’artisanat camerounais.
Dschang

Marché de DschangAu coeur des collines de l’Ouest couvertes de bananiers, de thé, de palmiers, Dschang est la préfecture du département de la Ménoua. La ville se situe à environ 1400 mètres d’altitude sur le versant sud-est des monts Bamboutos. L’origine du nom serait une contraction du mot Tsah Tsang qui signifie terre à palabres.

Dschang est une ville historique découverte en 1895 par l’allemand Zingraft. La mission allemande s’y installe définitivement en 1903. La ville passera ensuite sous contrôle britannique, puis sous administration française jusqu’à l’indépendance du Cameroun en 1960. Située en altitude et bénéficiant d’un climat plus frais et moins humide, la ville est rapidement devenue un site recherché par les européens qui pouvaient ainsi récupérer climat tropical de Douala. C’est la raison de la création du centre climatique construit vers 1940 par la compagnie nantaise des chargeurs réunis. Hôtel d’une cinquantaine de chambres réparties dans 23 bungalows à l’écart de la ville et donc propice au calme et au repos, il a connu ses heures de gloires dans les années 60 avant de connaître un déclin lent mais régulier.
Le Musée des Civilisations

Musée de DschangLe musée des Civilisations, édifice symboliquement fort dans le site verdoyant du lac de Dschang, est un équipement culturel inédit en Afrique centrale. Ouvert en 2010, Ce musée permet de découvrir en un même lieu l’extrême diversité de la culture et de l’histoire du Cameroun. Sa visite est indispensable pour mieux comprendre le Cameroun, ses habitants et leurs cultures. A travers une exposition de plus de 1 000 m², il présente l’histoire du Cameroun, depuis la préhistoire à aujourd’hui en passant par la traite négrière, la triple colonisation et l’indépendance. Il nous fait découvrir ensuite les peuples de la Forêt, du Littoral, de la zone soudano-sahélienne et de l’Ouest. Dans le joli hall d’entrée, une sélection importante de cartes postales et de tableaux fait de l’oeil aux visiteurs.

Pour s’y rendre : Le musée est situé au bord du lac municipal de Dschang juste à côté de l’Alliance Franco Camerounaise et sur la route menant à Bafoussam. Un parking est aménagé pour les véhicules ainsi qu’un ensemble de boukarous regroupant plusieurs artisans. Il est possible de réaliser des visites en groupe (à partir de 10 personnes). Contactez le service d’accueil du musée au 77.31.17.77 ou 94.48.29.35 ou 99.31.48.07. Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 9H à 18H.Le tarif est de 2.000 FCFA pour les adultes nationaux, 3000 FCFA pour les internationaux, 1.000 FCFA pour prendre des photos, 15.000 FCFA pour filmer en vidéo.
Autres curiosités de Dschang

Le Centre climatique de Dschang

Le centre climatique a perdu son lustre d’antan. Si le cadre reste exceptionnel, la qualité du service et des prestations sont décevantes tout en restant acceptables. On a même l’impression de replonger dans les années 60. Des projets semblent en cours pour lui redonner un second souffle.
L’architecture traditionnelle de l’entrée principale du marché construit en 1916 par les français. On y retrouve de nombreux artisans qui exposent leurs art. La ferronnerie serait un des premiers métiers d’art à se pratiquer à Dschang, vous pouvez ainsi visiter l’atelier de Tato à N’Keuli. La vannerie est également très pratiquée, essentiellement par le centre artisanal des aveugles situé près de l’IRAD, mais également la poterie, la sculpture sur bois…

Le Pont du Plaisir à Dschang

La base nautique de Dschang est gérée par l’association Asnaud (association des sports nautiques de Dschang). Grands comme petits sont les bienvenus, une aire de jeux pour enfants, un espace pour le beach volley et des équipements pour aller sur l’eau, des pédalos et des canoës sont à la disposition des visiteurs. L’Asnaud organise aussi des descentes de rivières lors desquelles l’observation de la faune et flore complètent agréablement la balade.
La paroisse du Sacré-Cœur fondée en 1960 par la congrégation française des Pères Pallotins
Les chutes de Mamy Wata située à 24 km de Dschang près du village Apouh de la chefferie Fongo Tongo. Hautes de 82 mètres, elles méritent un détour.
Les plantations de thé Djuittisa créées par les français en 1970 dans des fermes expérimentales.
Les chefferies traditionnelles de Foto, Bafou,… Dschang est le point de départ de la découverte des chefferies traditionnelles de l’ouest camerounais. Pour une immersion totale, la Route des Chefferies vous propose un logement chez l’habitant.

Dschang est également connue pour son université agricole qui comprend la Faculté des sciences agricoles et d’agronomie (FASA). Cette université a ouvert ses portes en 1993, c’est l’institution la plus bilingue du Cameroun puisque les enseignements y sont dispensés indifféremment en français et en anglais.

Pour y accéder : Avec la construction des routes nationales la reliant à Nkongsamba et à Bafoussam, l’accès à Dschang est devenu une visite sans histoire. Que l’on vienne de Douala ou de Yaoundé, il faut juste disposer de temps car il faut compter entre 4 et 6 heures de route. Pour ceux venant de Douala, vous passerez par la falaise de Foréké très impressionnante et qui constituait un véritable calvaire avant sa transformation en route moderne.
Hôtels à Dschang

Centre climatique – 51 chambres dans des boukarous – Prix à partir de 25.000 FCFA – Tél. +237 233 45 10 58

L'Hôtel Centre climatique de DschangLe Centre climatique dispose d’un magnifique parc où se répartissent des maisonnettes (boukarous) qui sont autant de chambres destinées à accueillir les visiteurs. Les petits bungalows sont subdivisés en deux appartements assez bien aménagés. Une petite tonnelle et une véranda devant les fenêtres donnent une certaine intimité au logement, qui mêle dans sa décoration différents types de bois. Les meubles, également en bois, datent des années 1930.

L'Hôtel Centre climatique à DschangLe charme de l’énorme cheminée donne beaucoup de cachet. Et même si la carte est un peu décevante, l’environnement vaut le détour. Le parc possède de nombreux pins centenaires. La superbe vue sur les environs de Dschang et ses vallées voisines est enchanteresse. Malheureusement le climat et les années ont bien abimé les infrastructures du centre. La literie est extrêmement fatiguée, la piscine est verte servant de viviers pour les têtards, le tennis n’est plus praticable, les toitures prennent l’eau.

Hôtel Place de la Météo – Chambres à partir de 17.000 FCFA – Face au Rectorat de l’Université – Tél. +237 233 45 14 38

Situé dans le quartier universitaire, à quelques mètres du stade Cenajes, cet hôtel propose des chambres très correctes, avec eau chaude, télévision câblée et téléphone. Une terrasse avec vue sur la ville invite à une pause agréable. Au restaurant peuvent être servis un Yassa ou un rôti.

Emeraude Hôtel – Prix à partir de 16.500 FCFA – Rue Paroisse-Saint-Augustin, en face du marché A – +237 233 45 11 00

Dans le quartier animé du marché A, où se trouvent l’office de tourisme de Dschang et des boutiques d’artisanat local, l’immeuble de l’hôtel Emeraude se dresse fièrement. Pourtant, c’est un petit hall d’entrée qui accueille la clientèle avec son salon en bambou raphia. Les chambres sont décentes et spacieuses, pour les plus chères. Le propriétaire aimable et très dynamique est fier de vous annoncer l’autonomie en électricité et en eau de son établissement. Egalement agriculteur, il approvisionne son restaurant en vivres frais et reste ouvert à l’élaboration d’un menu de groupe sur demande.

Chefferie supérieure de Foto – Cases d’hôte – Prix à partir de 15.000 FCFA – Tél. +237 699 99 87 55

Logement à la Chefferie supérieure de FotoA la chefferie Foto, des cases d’hôtes – dont deux chambres communicantes pour familles – s’offrent aux voyageurs pour un séjour calme, sur le même site que le chef et ses femmes.

Hôtel Marie-Louise – Prix à partir de 14.500 FCFA – Derrière la lac municipal – Tél. +237 233 02 32 71 / 72

L’hôtel Marie Louise propose plusieurs choix de chambres à sa clientèle, les plus appréciées sont celles qui offrent une vue sur le lac municipal de Dschang, il s’agit des chambres Vip ou Grand confort côté lac. Pour le reste, la maison respecte la norme de la destination, à l’image des sanitaires, tout petits.

Hôtel du Lac – Prix à partir de 14.000 FCFA – Derrière le lac municipal – Tél. +237 677 70 24 32

Situé à proximité du musée des Civilisations et de la base nautique de Dschang, l’hôtel du Lac présente un ensemble de logements honorables et des literies confortables. Une bonne adresse avec bar et restaurant, très proche des centres d’intérêt majeurs de la ville.

Chefferie de Keleng – Cases d’hôte – Prix à partir de 11.000 FCFA – A quelques minutes du centre-ville – Tél. +237 678 32 79 36

La chefferie de Keleng est une expérience qui en vaut la chandelle. L’accueil est majestueux, le chef et sa famille seront aux petits soins du matin au soir ; on vous invite volontiers à participer à la préparation culinaire ou encore aux travaux champêtres. Dès l’arrivée, vous n’êtes plus un client, vous êtes un membre de la famille.

Tockem – Prix à partir de 10.000 FCFA – À 8 km de Dschang, dans le village de Ntsingbeu – Tél. +237 699 62 40 75

Centre d'écotourisme de Tockem à DschangTockem, c’est le tourisme solidaire, les vacances utiles. Les visiteurs auront l’occasion de participer aux travaux communautaires tout en découvrant le village et ses traditions. Les éco-touristes sont logés dans des bungalows propres de la chefferie Ntingbeu. Les enfants apprécieront balançoire et hamac mis à leur disposition. Une boutique de produits du terroir invite à l’achat de confitures, de jus…

Christine Hôtel – Prix à partir de 5.000 FCFA – Tél. +237 674 25 70 05

Chez Christine, les chambres sont propres, même si certaines literies paraissent creuses; mais avec des tarifs si doux, on trouve facilement le sommeil. Le bar aussi réserve sa surprise, dans un cadre, où une image de John F. Kennedy sert de décor. La tripes party du week-end constitue un rendez-vous pour les habitués.
Restaurant à Dschang

Alliance française – Cuisine française et camerounaise – Plat à partir de 1.000 FCFA – Sur le site du lac municipal

Le restaurant de l’Alliance franco-camerounaise de Dschang invite à une bonne pause dans un environnement ouvert, sur le prestigieux site du lac. L’adresse propose de manger des assiettes fraîcheurs d’avocats, de crudités et des classiques tels que le steak frites. Si vous tenez, tout de même, à un repas local, pensez au poulet DG, qui peut figurer sur l’ardoise des menus.
Chutes de Mami Wata
Chutes de Mami Wata
Chutes de Mami Wata

Situées à une vingtaine de kilomètres de Dschang, dans le village de Fongo-Tongo, ces chutes se précipitent d’une hauteur de près de 80 m dans une petite rivière sinueuse, au cœur d’une forêt sacrée où la chasse est interdite. Dans cette forêt, vivent d’importantes populations de singes et quelques panthères. Pour la petite histoire, Mami Wata signifie génie de l’eau. En effet, la légende rapporte qu’une fée habite au fond de l’eau, sous la chute. Cette fée bienfaitrice exaucerait les souhaits des visiteurs qui se lavent les mains et le visage dans l’eau de la chute… Non loin de là se trouvent les grottes Demvoh qui abriteraient elles aussi des divinités.
Bafoussam

Palais Royal de BafoussamBafoussam est le chef-lieu de la Province de l’Ouest au Cameroun. C’est également le chef-lieu du département de la Mifi et l’un des trois arrondissements du département de la Mifi. Bafoussam est la principale ville de l’Ouest du Cameroun. Le groupement bafoussam est le premier groupement bamiléké né après la division du peuple bamiléké au XIVe siècle dans la région Tikar. Après Bafoussam, vint le groupement Bamoun, dont le fondateur, Ncharé, n’était autre que le cadet de Yendé 1er, fondateur de Bafoussam. Les Bamiléké sont un peuple nilo-égyptien atypique, parti de Nubie au IXe siècle. La dynastie bafoussam a connu plusieurs dizaines de chefs depuis les années 1360, les plus notables étant Yendé 1er, Sa’guep I et II, et surtout, Taghe (dont le règne dura plus d’un siècle).
Chefferie de Bafoussam
Les rois Fussep
Les rois Fussep
L'arbre à palabres
L'arbre à palabres
Chefferie Bafoussam
Chefferie Bafoussam
Palais royal Fussep
Palais royal Fussep
Chefferie de Bafoussam
Chefferie de Bafoussam
Grande case Tchong
Grande case Tchong
Chefferie de Bafoussam
Chefferie de Bafoussam
Previous
Next

A l’entrée de la chefferie, vous serez accueillis par de grands eucalyptus et des allées boisées. La grande case Tchong est le tribunal de la chefferie, les meurtres, adultères et autres vols y sont traités. Ses murs sont faits de bambous et elle est cernée de piliers sculptés. Sur plusieurs murs de la chefferie des fresques très colorées illustrent la vie culturelle. La justice traditionnelle continue d’être prononcée au tribunal coutumier par trois tortues vieilles de plus d’un demi siècle. Après avoir longé la forêt sacrée, vous vous trouverez sur la place des fêtes où trône l’arbre de pendaison. Le musée de la chefferie abrite de nombreuses pièces ayant appartenu aux différents rois. Il comprend une riche collection d’objets socioculturels, religieux et politiques qui servent toujours à l’expression du pouvoir de l’actuel souverain et à l’occasion des cérémonies traditionnelles. Une des plus importantes est le festival Nyang Nyang.
Le Festival Nyang Nyang

Le Nyang-nyang encore appelé Nekang ou Nkee, signifie puissance ou magie. Exécutée par les peuples Baleng et Bafoussam, c’est une danse de cérémonie initiatique qui a lieu tous les deux ans et coïncide avec la période des récoltes. Elle est aussi symbole de richesse économique. Le Nyang-nyang est le cri des corbeaux qui assistent en quelques sortes les femmes au champ pendant les récoltes. Cet évènement dure près de 4 mois pendant lesquels les jeunes sont initiés aux us et coutumes, aux valeurs morales telles que le respect, la probité et le courage, à certains rituels qui consistent à embaumer le corps de substances colorantes, de se masquer, d’utiliser le cache-sexe et de danser d’un bout à l’autre de la ville. L’initiation de ces jeunes, dont l’âge varie généralement entre sept et quinze ans, fait d’office d’eux des guerriers de la communauté. Les activités du festival biennal Fussep sont programmées suivant un calendrier spécial, avec des jours d’entrée (shienku) et de sortie (gossa touopsa’a) des sites du rituel.

L’apothéose de cette tradition vieille de 800 ans a lieu la dernière semaine pendant laquelle se succèdent carnaval, foire, animations culturelles, défilé de mode, un marathon, une soirée gastronomique ou encore l’élection de Miss Nyang Nyang. La journée la plus chargée de symbolique reste certainement le dernier jour avec la danse Koumdze ou Kabem. La place des fêtes de la chefferie Bafoussam décorée pour la circonstance se rempli peu à peu des invités et du peuple de Bafoussam, la majorité des trésors culturels que compte la chefferie est exposée. Avant le Koumdze divers discours ainsi que le message des ancêtres précèdent le passage des Meku, femmes qui ont eu des jumeaux ou jumelles, ainsi que le couronnement de Miss Nyang Nyang.

La danse Koumdze est exécutée surtout par les notabilités venues de tous les coins du village, tous allant pieds nus pour rester en relation avec la terre nourricière, portant chacun une peau de panthère et faisant plusieurs tours de la grande cour royale. Elle débute par l’arrivée rituelle en procession des reines. Puis c’est l’immolation d’un bouc en signe de purification avant la sortie des jeunes danseurs. Ils surgissent de la forêt en dansant au rythme des tam-tams, bientôt rejoints par les guerriers aguerris dont sa majesté Njitack Ngompe, roi des Bafoussam. Tous dansent ensemble autour de la grande place. Puis tout le monde se retrouve dans la cour royale pour une dernière danse.

" Un peuple sans culture est un arbre sans racine" rappelait la reine mère Tikar dont est issu le peuple Fussep. Nul doute que le peuple Fussep est attaché à son patrimoine et son identité culturelle, il aime ses racines et veut les faire connaître.

Conseils : Comme souvent, ces festivités pâtissent d’un manque de communication. Il faut donc rester vigilant pour savoir quand elles se déroulent. Une fois les dates identifiées, l’idéal est d’obtenir une invitation officielle afin d’assister aux festivités à partir de la tribune officielle. Sans cela, il faut se frayer une place dans la foule très nombreuse le dernier jour. Le festival Nyang Nyang est biennal. Il se déroule entre les mois de novembre et mars et se termine toujours un dimanche.
Hôtels à Bafoussam

Hôtel Talotel – Prix à partir de 40.000 FCFA – Tél. +237 233 44 41 85
image31
image31
image30
image30
image29
image29
image28
image28
image27
image27
image25
image25
image24
image24
image23
image23
image22
image22
image21
image21
image20
image20
image19
image19
image18
image18
image17
image17
image16
image16
image15
image15
image14
image14
image13
image13
image12
image12
image10
image10
image9
image9
image8
image8
image7
image7
image6
image6
image5
image5
image4
image4
image3
image3
image2
image2
image1
image1
image0
image0
Previous
Next

Talotel demeure l’hôtel qui offre le plus de services aux voyageurs, c’est le plus cher aussi. Divisé en deux parties (City et Country) qu’une petite rue sépare, l’hôtel dispose d’un restaurant, le Mifi, d’un bar, d’un pressing et de cabines téléphoniques. La partie city regroupe huit suites. Décorées à l’africaine, elles sont équipées de télévisions câblées, couvertures, salles de bain avec eau chaude. À votre disposition également : 5 petits boukarous pour vous isoler, un parking, une navette pour vos excursions et un business center proposant un accès à Internet. Sans oublier la discothèque moderne et le cabaret en cours de rodage pour agrémenter vos virées nocturnes.

Hôtel Altitel – Prix à partir de 23.000 FCFA – En face de Shell et et du collège Tankou – Tél. +237 233 44 51 11
image12
image12
image11
image11
image10
image10
image9
image9
image8
image8
image7
image7
image6
image6
image5
image5
image4
image4
image3
image3
image2
image2
image1
image1
Previous
Next

Les chambres sont agréables et offrent tout le confort nécessaire. Pour avoir la climatisation, il faut compter à partir de 27.000 F CFA la nuitée. Sinon, elles sont toutes une salle de bains avec eau chaude et la télévision câblée. Le personnel est sympathique et efficace.

Hôtel-Résidence Le Sare – 38 chambres – Prix à partir de 16.000 FCFA – +237 233 44 25 99

Hôtel Résidence Le Saré à BafoussamLe Saré est un bel établissement, calme et reposant, mis en fonction en 1987. Ici, les arbres sont présents et permettent aux oiseaux d’égayer l’ambiance. Une étape intéressante après de longues heures de visite dans les cases des chefferies. Les chambres sont assez bien équipées et entretenues, les boukarous possèdent en outre un grand balcon, très agréable, donnant sur le jardin et les petites allées de l’hôtel. À votre disposition : un parking, un bar-restaurant et une navette pour vos excursions vers Dschang ou Foumban notamment. Une bonne adresse à Bafoussam et sans doute l’un des meilleurs rapports qualité/prix de la ville.

Hôtel Le Continental – 30 chambres – Prix à partir de 13.000 FCFA – Boulevard du renouveau – Tél. +237 233 44 14 58

Hôtel Le Continental à BafoussamUne trentaine de chambres dans un bâtiment à quatre niveaux, sur la grande avenue de Bafoussam. Elles sont correctement équipées et disposent de salle de bains, de téléviseur, et d’eau chaude pour certaines. Le Continental offre également des chambres familiales spacieuses avec un lit double et un lit simple. Bar et restaurant sont réunis dans le hall. Une navette de neuf places est mise à la disposition des clients.

Hôtel du Centre – Prix à partir de 8.000 FCFA – Immeuble pharmacie de la Mifi – Tél. +237 676 96 95 73

Les chambres sont relativement bien avec salle de bains et eau chaude pour la douche. Les plus spacieuses donnent directement sur la voie passagère du centre-ville, un concert de klaxons réveille vers 6h du matin (parfait si vous souhaitez reprendre la route de bonne heure). Les petits budgets y trouveront leur compte, à condition de ne pas être trop regardant sur les détails. Entre les prix indiqués et ceux pratiqués, il y a un gouffre : avis aux négociateurs. Pour finir, la télévision est disponible dans toutes les chambres, mais les images sont floues…
Restaurant à Bafoussam

Buffet Saint-Paul – Cuisine camerounaise – Plat à partir de 2.000 FCFA – Boulevard du 20-Mai, Place des Fêtes – Tél. +237 677 62 29 33

Le Buffet Saint-Paul est une bonne adresse qui convient aux voyageurs pressés. Le buffet est servi dans deux salles propres aux tables nappées de blanc et de rouge. Au menu, au moins deux plats chauds sont proposés, avec une entrée et un dessert uniques. Bon rapport qualité-prix.
Chefferie de Bandjoun

Chefferie de BandjounUne des plus belles chefferies du pays Bamiléké se trouve à Bandjoun, à une dizaine de kilomètres de Bafoussam. Bandjoun vient de l’expression pe jo qui signifie les gens affranchis.

Fondé dans la seconde moitié du 17ème siècle, le palais abritant cette chefferie fut très abîmé par un incendie en 2005.

L’allée principale de la chefferie mène à la grande case, de chaque côté de cette allée se situent celles des femmes. D’un côté les femmes sont dirigées par la première épouse, de l’autre par l’épouse du prédécesseur. Cette grande case de 17 mètres de haut et décorée de sculptures, est constituée de bambous liés par de solides cordes de raphia. Son plafond est maintenu par des piliers sculptés symbolisant les ancêtres et offrent des représentations traditionnelles. La partie de forêt juste derrière la grande case abrite le Fam, lieu d’enterrement du chef. Cet endroit n’est ouvert qu’aux initiés. Les épouses et les princes sont eux, enterrés dans des concessions hors de la chefferie.

La chefferie abrite également un musée très intéressant composé d’objets qui expriment le patrimoine collectif : histoire, mythes, légendes, religion,… En décembre a lieu la plus grande fête Bandjoun, grand moment de traditions et de réunions de familles qui reviennent au village pour cette occasion.

Pour s’y rendre : Depuis Bafoussam, prendre la N4 vers Yaoundé et Douala. Arrivé à Bandjoun, suivre la direction Yaoundé, puis 500 mètres après la bretelle pour Douala, tourner à droite. Des reproductions de cases traditionnelles et un panneau indiquent la direction à prendre pendant 2 kilomètres pour accéder à l’allée centrale et l’entrée principale.
Foumban

Les Bamouns
Les Bamouns

Foumban est une ville du Cameroun, située à 70 km au nord-est de Bafoussam. C’est le chef-lieu du département du Noun. Considérée par les camerounais comme la Cité des Arts, Foumban est la capitale du Royaume Bamoun.

Le Musée de Foumban, raconte l’histoire d’un des plus anciens royaumes de l’Afrique noire, au travers de plus de trois mille objets d’arts et pièces historiques de la culture bamoun, dont certains vieux de plus de six cent ans. Vous pouvez voir ici les trésors du musée des arts traditionnels et de la culture du palais royal de Foumban. Autour du Musée, les artisans fabriquent et vendent une grande variété de pièces d’art qui va de l’imitation d’objets historiques à des créations modernes. Le Palais royal de Foumban, où le roi des bamouns réside encore de nos jours, a été construit en 1917. Le Musée du Palais raconte l’histoire de la dynastie des rois Bamoun de 1394 à nos jours, avec des informations sur le plus célèbre des rois bamoun, Ibrahim Njoya, décédé en 1933, qui créa à la fin du xixe siècle, un alphabet, une langue secrète et une religion inspirée de la bible et du coran.
Palais du Sultan et son musée

Foumban, le PalaisIndiquer l’emplacement du palais est dérisoire, tant les rabatteurs et autres guides occasionnels alpaguent les touristes pour leur proposer sa visite. Service bien inutile, puisque le palais dispose de son propre guide. Face au marché, une grande arche ouvre sur la cour où une statue du roi Njoya, bâtisseur du palais, salue les visiteurs. Dans cette cour a survécu un vieux mur où les administrateurs coloniaux (allemands puis français) successifs sont recensés. Et quelques noms chatouillent la mémoire des passants français : Mendès, Mollet… Les cases des femmes du Sultan et de ses notables se dressent tout autour du palais, dont la construction remonte au début du siècle dernier. 1917 exactement. Très impressionné par la magnifique résidence du gouverneur allemand de Buéa, Njoya Ibrahim, le plus célèbre et le plus grand roi bamoun, décida alors de faire construire une grande bâtisse en dur pour mettre fin aux incendies qui ravageaient régulièrement son palais, alors fait de bambous et de chaume.

Quelque peu mégalo, le roi construisit lui-même les plans du palais. "Mais ce n’était pas un architecte", s’amuse souvent le guide, quand les visiteurs s’étonnent de découvrir les colonnes éparpillées et les murs penchés du bâtiment. Mélange étrange de demeure orientale et de château médiéval, le palais fut achevé en 1921. Grâce à un projet financé par l’Unesco, il fut entièrement rénové au début des années 1990 pour lui redonner tout son éclat d’autrefois. La grande salle du palais n’est accessible qu’un court instant, mais les hauts plafonds et les immenses colonnes qui s’y succèdent y font régner une atmosphère à la fois lugubre et solennelle, une atmosphère d’un autre temps. Les escaliers qui courent le long des murs mènent aux chambres royales, ajoutant un peu plus à l’ambiance si spéciale qui règne dans la salle.

Musée du Palais Royal à FoumbanParticulièrement attaché à la culture bamoun, le roi réserva dès l’achèvement de son palais, dans les années 1920, une partie de l’établissement au musée royal actuel. Une grande tapisserie de Njoya et le brancard où est mort son fils (en 1992) accueillent les touristes au début de la visite. Les coiffes traditionnelles, cloches, chasse-mouches et masques de danse qui ornent les vitrines datent souvent des siècles antérieurs. Très bien conservés, ils sont réutilisés lors des grandes fêtes et donnent au musée un aspect vivant. La visite, très bien organisée, tourne autour des deux piliers de l’histoire bamoun, la royauté et la guerre.

Une pièce au centre du musée expose l’habit d’intronisation du roi. Ce sont deux capes confectionnées en plumes d’oiseaux nocturnes et que revêt l’héritier, désigné parmi les fils de la femme de sang royal du roi. Le souverain actuel s’appelle Ibrahim Mbombo Njoya. Il est toujours accompagné de sa soeur institutionnelle, soeur de même père qui joue auprès de lui un rôle de conseillère. Le manteau de panthère, de couleur rouge, ornement royal principal, commence par une peau de bête devant le trône, puis s’étale sur 15 m et seul le roi a le droit d’y marcher. De chaque côté du trône, sont disposés les deux boucliers avec le serpent à deux têtes, symbole de la puissance du roi. D’autres animaux apparaissent avec récurrence, notamment l’araignée, symbole de l’ardeur et du travail, ou l’abeille. Les légendes sur les rois bamoun sont également retranscrites dans les différentes salles du palais, dont celle du roi géant, Mboumbouo. Son immense masque-portrait occupe le mur d’une salle qui lui est consacrée. On raconte que ce roi, qui, grâce à ses conquêtes, fit passer son territoire de 500 km2 à 7 500 km2, mesurait plus de onze mètres et pouvait s’accouder sur le toit du palais. Pour justifier la légende, des pipes de deux mètres furent construites…

La salle des sociétés secrètes révèle quel rôle elles tenaient quand le royaume était à son apogée. Chargés de protéger le roi et la coutume, ses membres apparaissaient toujours voilés lors des grandes cérémonies. Peuple fier et guerrier, les Bamoun avaient pour habitude d’orner leur calebasse avec les mâchoires inférieures de leurs adversaires, calebasses dont de nombreux exemplaires sont exposés au musée, aux côtés des doubles cloches, dont le timbre motivait les guerriers lors des combats, ou des cottes de mailles. Fait étonnant, les femmes partaient au combat comme les hommes. De nombreux crânes animaliers trônent également dans les différentes salles du musée, dont de très impressionnants crânes d’hippopotames que les chasseurs offraient en présent au roi. Dans la salle en bas du palais, se trouve une série de trônes dont celui extrêmement moderne de l’actuel roi. En cuir, il contraste avec les autres sièges royaux qui sont de confection traditionnelle, avec des perles, des cauris, les deux jumeaux et les défenses d’éléphant. Le trône du roi Njoya est particulièrement beau, tout en perles, avec deux jumeaux derrière et deux jumeaux devant qui servent de repose-pied. L’un des jumeaux derrière le fauteuil tient une corne à boire. On y voit aussi une femme qui porte un panier de fruits. Les sièges sont toujours encadrés d’énormes défenses d’éléphant, qui pèsent jusqu’à 150 kg. À l’intérieur du Palais royal, la cour de justice traditionnelle traite les problèmes locaux, mais aussi les mariages. Les notables jugent d’abord et le roi tranche en dernier ressort. Le roi demeure une personnalité importante pour les Bamoun et le pouvoir central. Le roi actuel a passé toute une partie de sa vie au service de l’État, comme diplomate et ministre. Et tout homme politique recherche son appui, y compris les dirigeants étrangers. Une photo de Jacques Chirac en compagnie du roi clôt d’ailleurs la visite.

Les abords du musée fourmillent de boutiques d’artisanat, dont les pièces sont acheminées depuis tout le pays. Masques bafang ou foulbé, poignards choa… Le choix n’est pas aussi étendu qu’aux alentours de la rue des artisans, mais le négoce y est plus reposant.
La rue des artisans

La rue des artisans à FoumbanElle conduit au musée des Arts et Traditions bamoun, et s’avère un bon endroit pour découvrir l’artisanat camerounais et ramener quelques souvenirs. On peut assister au travail des vanniers, des ébénistes et autres sculpteurs. La visite est un peu éprouvante car les vendeurs se disputent les clients pour leur montrer leur atelier et leur boutique et insistent pour leur vendre quelque chose.

Dans ces boutiques, on trouve des masques en pagaille, des objets en bronze ou en bois, des tambours, ainsi que des reproductions d’armes traditionnelles. Les masques-passeports sont particulièrement intéressants et prisés des collectionneurs. Ces masques, très petits, avaient autrefois une fonction. En effet, lorsqu’il n’y avait pas encore de papiers d’identité, le masque-passeport était présenté à la frontière entre deux territoires pour pouvoir passer, c’était une manière d’identifier les individus, leur statut social, mais aussi leur ethnie d’origine. On peut également vous équiper en petit mobilier : tables, chaises typiques, portes et coffrets sculptés, tabourets ornés de perles et de cauris, tout y est. D’autres artisans vous proposeront plutôt de la poterie, des tambours, des pipes ou des statues, en terre cuite ou en bois, peintes ou non, représentant des guerriers au visage menaçant et des personnages importants du peuple bamoun. Des dents d’hippopotame sculptées et gravées, des cornes de buffle décorées, des calebasses en terre cuite, des cuirs et des tissus sont aussi vendus.
Musée des arts et traditions Bamoun

Il s’agit d’un bâtiment quelconque, au toit de tôle, avec une façade blanche, auquel on accède par un escalier. Il est situé à un kilomètre environ du Palais royal, au bout d’une place bordée de nombreuses galeries et ateliers d’artisanat et au milieu de laquelle trône un grand baobab. L’accès se fait au niveau de la préfecture : en tournant à droite, on arrive sur un chemin de terre, la rue des artisans, qui conduit tout droit au musée. Il n’y a pas de prix fixé pour la visite. Le musée, fondé en 1930 par Mose Yepap, un collectionneur talentueux, est petit mais vaut le détour, car il possède une riche collection d’objets d’art, bien mis en valeur et que l’on peut observer de très près. On peut y admirer les masques de terre et les jarres destinées à chauffer le vin de palme et de raphia ou bien encore les nombreux gongs gravés, offerts par le roi aux notables en récompense de leur courage à la guerre, ou les pipes géantes en bronze ou en terre cuite. Sur leurs fourreaux sculptés figurent des crapauds, symboles de fertilité, des araignées, symboles de patience et de travail ou de sagesse, des singes ou des serpents à deux têtes. De nombreuses fresques sculptées rappellent les guerres contre les Foulbé et les scènes traditionnelles de la vie bamoun : guerre, mariage, cérémonies royales.

Le guide est d’une grande utilité pour déchiffrer les significations des sculptures ou rappeler que les Bamoun connaissaient les secrets de la forge bien avant l’arrivée des Allemands. Les salles annexes reconstituent les pièces d’une maison bamoun : la cuisine, la salle de retour de guerre, la chambre du notable et son lit à roulettes, recouvert d’un drap en écorce.
La fête du Nguong

La 544ème édition du Nguon, festival culturel et traditionnel du peuple Bamoum, se déroulera du 2 au 9 décembre 2012 à Foumban. Les festivités y afférentes se dérouleront dans un nouveau site dont les travaux d’aménagement sont en cours à Foumban II. Cette célébration coïncide avec le 20ème anniversaire au trône du sultan Ibrahim Mbombo Njoya. A cet effet, un catalogue officiel sur son règne sera réalisé par des associations telles que le Cercle de réflexion pour le développement du Noun.

Cérémonie annuelle incontournable de l’état Bamoun depuis les origines jusqu’au début du XXe siècle, le Nguon était une manifestation culturelle extraordinaire pour les Bamoun jusqu’en 1924 quand les autorités coloniales françaises décidèrent de l’interdire pour des raisons à la fois politiques et administratives.

C’est Nchare Yen qui a dit que le Nguon est le signe royal de la race de Rifum, c’est lui qui a dit que c’était le signe de payer la terre au propriétaire de cette terre à la fin de chaque année, c’est ce qu’on appelle le Nguon, c’est-à-dire les gens vont donner le tribut au roi. Nchare venant de Rifum obligea les rois des pays dont il s’était emparé à donner le nguon, et ils commencèrent à le donner, ce n’était pas beaucoup. Nchare dit qu’aussitôt que le Nguon était passé, il fallait donner le tribut à celui qui rassemble les armées. Le roi NJOYA écrit encore qu’à l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu. Il s’agit ici des produits qu’on apportait au roi des Bamoun pendant le nguon. C’était une cérémonie annuelle immuable, qui avait lieu après la récolte du mil qui était alors la nourriture principale des bamoun. A l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu, mais lorsque Mboumbuo devint roi et qu’il vainquit plusieurs tribus , alors on donna beaucoup

Le texte du roi Njoya n’a pas clairement décrit le déroulement de la cérémonie du Nguon. L’auteur a surtout insisté sur la liste des produits que la population apportait au palais, ainsi que sur la quantité de nourriture que le souverain offrait aux participants. C’est presque au hasard que la date d’entrée des Nguon à Foumban est indiquée, c’est un vendredi (Yepnjuo) dans la soirée.

Après la récolte du maïs, le roi faisait annoncer au marché de Foumban qu’après deux semaines, le troisième vendredi, les nguon entreront au palais. La nouvelle circulait partout dans le pays et les membres de la société entreprenaient une tournée “Shî rùm”, chacun dans sa circonscription pour connaître les sentiments des administrés sur la gestion des affaires du pays. A la date convenue, c’est-à-dire le soir du troisième vendredi, les Nguon entrent dans la concession royale. Ils vont tous dans la grande salle du trône “Nda Ruop” ou le Nguon du monarque vient se joindre à eux. On y danse en attendant la venue du roi. Vers minuit, ils descendent à la salle du trône et quand le roi arrive, il entonne le chant de Nguon et offre la boisson et des cuvettes de couscous (pâte de maïs) avec la viande.

Quand les Nguon arrivent au palais, le roi reçoit les Mfon Nguon individuellement pour connaître les premières informations qu’ils ont reçues de la population. Ce sont en quelques sorte les prémices des observations que le porte-parole de l’assemblée des chefs de Nguon va lui faire le lendemain après-midi. Ceci permet au souverain de préparer sa réplique et les mesures qu’ils prendra en conséquence.

On fête au palais toute la nuit et durant la matinée du samedi. Les jeunes membres de Nguon-Po nguon (enfant du Nguon) vont mendier Nja’che chez les reines et partent dans la ville. Ils distribuent les amulettes à ceux qui sont généreux et peuvent souvent maudire les méchants et les avares. Entre temps, la réunion des chefs de nguon a déjà eu lieu chez Njamgbié a Mamben la veille ou samedi matin quelque part au palais.

Dans l’après midi du samedi, la population se rassemble dans la grande cour du palais, la cour du Njâ. Le roi sort en procession avec les hauts dignitaires du pays : les Kom et Pomafon pour s’installer sur le trône Mandù Yienù. En face, sont plantés les deux lances de la justice.

Les Mfon Nguon arrivent en procession à la cour de Nja, le roi invite leur porte-parole à dire au public ce qui a été décidé par l’assemblée des Nguon-Shîrum. Celui-ci sort du rang et dresse le bilan critique annuel de la société bamoun. Si le roi a une réplique ou une justification à donner, il le fait, et s’il n’a rien à dire, il se tait. Il procède ensuite au rituel par lequel les Kom renouvellent leur allégeance au roi, le nuo kuebe. Il leur tend le bout de la canne du pays : Nkumbâ Ngû. Ceux-ci saisissent à tour de rôle l’autre extrémité de la dite canne et prononcent un Njuom, formule imprécatoire pour une fidélité et loyauté sous peine de malédiction. Au terme de cet acte de soumission de kom, le roi bénit la foule et se retire en procession au palais pour aller au cimetière des rois avec ses compagnons. Il procède aux sacrifices et libations sur les tombes des ancêtres. Pour clôturer la fête du Nguon, le roi édicte de nouvelles lois. Il charge Tangu, le chef de la justice, de les proclamer au marché de Foumban.
Hôtels à Foumban

Hôtel Pekassa de Karche – Prix à partir de 10.000 FCFA – Route de Makoup, au rond-point Camtel – Tél. +237 233 48 29 35

Hôtel Pekassa de Karche à FoumbanL’hôtel Pekassa de Karche est un bel établissement qui vient d’ouvrir ses portes dans le centre de Foumban. Encore quelques petits réglages et cela sera l’un des plus confortables hébergements de la ville. Les chambres et mini-suites procurent satisfaction avec leur lits simples ou doubles en fer forgé et leur télévision. Seul bémol, des salles de bains pas toujours fonctionnelles. La maison est dotée d’un bar et un restaurant aux spécialités locales et internationales.

Les Petits Loups – Chambre d’hôtes – Prix à partir de 10.000 FCFA – Allée Fokkens, Foumban II – Tél. +237 699 65 57 98

Les Petits Loups, c’est tout d’abord une adresse familiale bien entretenue, qui partage les lieux avec une petite école primaire et maternelle et quelques logements aménagés en chambres d’hôtes. Le couple sera ravi d’accueillir des familles ou des petits groupes dans cet endroit sympa et artistique : les façades et la toiture du hangar central sont couvertes de scènes évoquant le quotidien ou l’histoire Bamoun. Le propriétaire-peintre fait aussi un clin d’œil à l’actualité internationale. Le confort est simple mais l’accueil grandiose.

Hôtel Rifum – Prix à partir de 10.000 FCFA – À l’entrée de la ville – Tél. +237 233 48 28 78

Rifum figure parmi les premiers hôtels construits de la ville. Cela se ressent particulièrement au niveau des chambres et des salles de bains. Le personnel est aimable et l’hôtel est en contact direct avec les meilleurs guides de la région. La salle de restaurant et le bar disposent d’une jolie vue sur les collines de Foumban.

Hôtel Baba – Prix à partir de 10.000 FCFA – +237 233 48 27 48

Hôtel Baba à FoumbanParmi les points forts de l’hôtel Baba, il y a la proximité de la route ; un grand parking attend les voyageurs fatigués de la route. Correctes, sans être trop exigeant sur la qualité de la salle de bains, les chambres sont bien arrangées, avec des rideaux, des dessus-de-lit dorés et de petits meubles en bois. L’hôtel a un certain charme, ses boukarous, ces cases de style traditionnel, sont spacieux, les plus chers contiennent une baignoire, une cheminée et un salon. Son hall d’accueil et son restaurant sont joliment décorés, avec des poutres, un plafond marqueté et un pilier central sculpté comme une œuvre d’art, le cadre est accueillant et la cuisine, même si elle n’est pas très originale, est de bonne qualité.

Holiday City – 45 chambres – Prix à partir de 6.000 FCFA – Tél. +237 233 48 25 29

Superbe bâtisse coloniale plantée au milieu d’un grand jardin qui demande plus d’entretien que ce qu’elle reçoit, le Holiday City subit le passage des ans et des saisons. Sa façade immaculée s’assombrit et ses chambres restent encore correctes. La grande terrasse du restaurant embrasse les paysages vallonnés ocre et rouges de Foumban.

Transat Motel – Prix à partir de 5.000 FCFA – Foumban II – Tél. +237 696 62 61 75

Petit hôtel calme proposant des chambres avec sanitaires, et possédant un restaurant aux prix doux.
Restaurants à Foumban

Le Prestige du Phénix – Cuisine camerounaise – Plat à partir de 1.000 FCFA – En face de la sous-préfecture de Foumban

En bord de route, se trouve ce restaurant avec ses tables blanches et ses chaises oranges, une halte possible pour une assiette de viande de brousse ou de plantains frits.
Bafang

Chefferie de Bafang

Bafang est une ville du Cameroun située dans la province de l’Ouest, chef-lieu du Haut-Nkam. C’est l’un des coeurs du pays Bamiléké. Bafang est une ville qui fascine les touristes venus des quatre coins du monde en raison de son relief : le centre ville est entouré de grands massifs montagneux (village Badoumka, Bakou, Babonè, Banka,baboaté,…), le climat est très accueillant, la température moyenne annuelle est d’environ 26°C.

CONNECT WITH US | twitter | facebook | email | map