Inscrite au coeur des collines camerounaises, la capitale politique et administrative du pays bénéficie, depuis l'indépendance, des faveurs du pouvoir. Rues propres, bâtiments neufs, routes bitumées. De nombreuses universités et grandes écoles y ont également élu domicile, dont l'École polytechnique au quartier estudiantin de Melen, à environ 5 min du centre-ville. Tout est fait pour que la vitrine du régime de Paul Biya soit présentable aux yeux du monde.
Et l'arrivée à la gare routière de Mvan permet au voyageur d'admirer un autre joyau du pays, les célébrissimes Brasseries du Cameroun. La " ville aux sept collines " a également été gâtée par la nature. Il y règne un climat doux, quasi tempéré. On est loin de l'oppressante moiteur de l'intérieur des terres, ou des déluges de pluies que connaît le littoral. Quoiqu'un orage à Yaoundé, en plein mois de septembre, laisse le souvenir d'une merveilleuse douche naturelle.
La ville s'étend sur plus de 15 km et chaque quartier est délimité par les collines, plateaux et vallées qui entourent le centre-ville. Les classes populaires logent sur les versants et les terrains bas (Briqueterie, Mvog-Mbi, Mokolo, Madagascar, Mvog Ada ou Elig-Edzoa et Ntaba) quand les populations plus aisées prennent de la hauteur (Bastos, Etoudi dans sa partie pompeusement appelée Santa Barbara, Odza encore dénommé Koweit City). Toutes les ethnies du pays sont présentes dans la capitale, et les Bamilékés occupent comme partout une place centrale dans l'économie de la cité. Ici aussi, rares sont les taxis qui ne viennent pas de l'Ouest.
Ville cosmopolite, au passé colonial, Yaoundé possède plusieurs sites et monuments historiques à visiter, ce qui en fait l'une des destinations préférées des touristes qui se rendent au Cameroun. Contrairement à Douala, davantage bétonnée et congestionnée, elle ressemble à une cité-jardin bien aérée.
En effet, la végétation est omniprésente sur les reliefs de la ville, les avenues sont larges et la population, estimée à 2,4 millions d'habitants (soit presque autant qu'à Douala), est assez bien répartie sur l'ensemble de la cité.
En outre, le gouvernement a su développer, dès la fin des années 1980, les infrastructures hôtelières.
L'événement le plus marquant, même s'il ne concerne que les touristes les plus aisés, fut sans doute l'inauguration de l'hôtel Hilton en 1989.

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