Dans ce quartier s'élève une odeur fétide et pestilentielle. Les eaux stagnantes inondent l'atmosphère dans laquelle baignent tous les tanneurs. Autour des trous où trempent les peaux, seuls les hommes s'affairent. Parures d'iguane, de buffle ou de mouton y sont immergées pendant des heures, macérant dans les excréments d'oiseaux, avant d'être retravaillées et revendues. Les mouches volent au milieu de la fumée qui se dégage des ateliers. Les peaux d'iguane, de buffle ou de mouton subissent diverses stations de traitement avant de sécher sous l'oeil du chef de la zone, le " yougouda ".